La route des rêves : Le Chili en moto, un itinéraire de rêve

Le voyage de la Route des Rêves continue. Au Chili cette fois, le long de l'immense route panaméricaine.

Une aventure à travers le sable et la pierre, à la recherche de civilisations perdues et de trésors cachés. Cette fois, pour Dreams Road, Emerson Gattafoni et Valeria Cagnoni ont poussé jusqu'au Chili à bord de leur Multistrada 1260, traversant des kilomètres et des kilomètres de vallées et de déserts.

Le long de la Panaméricaine, la route infinie qui longe la côte Pacifique du continent, Emerson et Valeria ont été les témoins de l'âme la plus suggestive du pays, où les traces des populations précolombiennes sont enchâssées dans des paysages lunaires surréalistes.

La longue piste de la vallée

Le voyage commence dans la Valle del Encanto, un canyon connu pour ses gravures rupestres, laissées par d'anciennes populations indigènes. Partout où l'on regarde, on trouve des roches aux formes étranges, empreintes de spiritualité et de mystère. Tout autour, des dunes de sable parsemées d'arbustes verts et, au centre, une piste asphaltée, qui traverse la vallée et épouse doucement les collines.

De ce lieu magique, nous prenons la Panaméricaine et parcourons plus de 100 kilomètres vers le nord jusqu'à La Serena. Fondée en 1544, c'est la deuxième ville la plus ancienne du Chili. Les églises et les monuments témoignent de son passé colonial, tandis que les chants des musiciens de rue sont un instantané d'un présent enjoué et joyeux. Nous avons juste le temps de nous laisser charmer par ce coin du Chili avant de remonter à bord. Notre prochaine destination est la ville de Coquimbo, à un peu plus de dix kilomètres.

Un monde de pêcheurs et de mineurs

Les petits bateaux jaunes, bleus et rouges qui parsèment la mer de Coquimbo sont le signe du rôle vital que joue la pêche dans cette communauté. En traversant la ville, nous rencontrons des paysages rocheux monumentaux, tandis que notre voyage vers le centre nous fait découvrir de longues étendues d'asphalte qui se faufilent entre des peintures murales spectaculaires. La visite de la ville terminée, il est temps de passer à la prochaine destination, et c'est donc le retour à la Panaméricaine, en direction du nord. Le voyage est long et ardu, mais en même temps merveilleux : une aventure de 400 kilomètres le long d'une route majestueuse, entourée d'un paysage aride mais néanmoins plein de vie, dominé par des dunes de sable parsemées d'arbustes verts. Nous atteignons Tierra Amarilla, dans la région d'Atacama. Cette "terre jaune" est celle de l'argile, des minéraux et des mineurs. Un monde de type martien, dans lequel le sol s'illumine de reflets bruns, cuivrés et d'une touche d'or. L'histoire minière de la région est retracée dans le Miner Museum, qui abrite une collection spectaculaire. À quelques kilomètres de là se trouve la capitale régionale Copiapò, célèbre pour ses mines de cuivre et d'argent.

Dans le désert le plus inhospitalier.

De là, le voyage continue à travers le désert d'Atacama, le plus aride de la planète mais peut-être aussi le plus magique. Après avoir parcouru de nombreux kilomètres, et avoir flirté avec cette terre aride, nous atteignons enfin San Pedro de Atacama, un village andin proche de la frontière. La région qui entoure le village a un aspect rude et rocailleux, mais elle abrite aussi des canyons et des vallées aux noms suggestifs, comme Valle de la Luna (vallée de la lune) et Valle de la Muerte (vallée de la mort), et des salines surréalistes peuplées de délicats flamants roses.

L'aventure chilienne de Dreams Road se termine ici, mais la moto d'Emerson et Valeria est toujours prête pour la prochaine aventure.

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